PASSAGE À TALON
Un peu d'histoire
Situé dans une ancienne zone de jardins des habitants du village, le passage desservait les différents potagers du secteur.
Au tournant du 20eme siècle, seul un chemin rural (le sentier des Ruettes) reliait, à partir du bas du village, la Grande rue à la rue de la Croix rousse. En 1904, ce chemin fut élargi pour les besoins d’accès au groupe scolaire construit en 1905, et fut dénommé « chemin neuf » (plus tard rue Jean-Jacques Rousseau) prenant la place de la plupart des potagers du lieu.
Aujourd’hui, une partie du passage existe encore. À partir du 6 de la rue Jean-Jacques Rousseau, il relie cette voie à la rue du Puits-vieux, via l’impasse Montferrat.
Ce passage, très pittoresque et bucolique, doit son nom à la nécessité de marcher, compte tenue de son étroitesse, en file indienne, sur les ... talons de son prédécesseur.
Plus d’un siècle après, il est toujours très utilisé par les habitants du quartier et les écoliers, et même s’il a été quelque peu élargi, le petit « passage à talon » demeure et son charme est intact.
Sur le cliché aérien IGN de 1945, on peut voir :
- Tracé en rouge : le passage à talon
- Tracé en vert : l'impasse Montferrat
- Tracé en bleu : rue Jean-Jaques Rousseau
- Tracé en jaune : rue du Puits-Vieux
- Le bâtiment encadré en turquoise : c'est l'alambic
Toutes les bornes
Remerciements à Agnès Demesmay de la Médiathèque de Saint-Priest, pour les textes lus.
La borne a été créée par un groupe d'adhérents du centre social La Carnière, et la gravure et découpe de la borne a été faite au fablab de la Fabrique d'Objets Libres à Saint-Priest.